Il était une fois : mon parcours professionnel dans le secteur du tourisme

Dans l’épisode précédent…

Il y a quelques semaines, je partageais avec vous les prémices de mon projet professionnel en faisant le point sur mon cursus scolaire dans le domaine du tourisme. Aujourd’hui, je vous invite à voguer avec moi sur les flots de ma vie professionnelle dans ce même secteur. Souquez les artimuses, hissez haut et tenez bien la barre, il va y avoir du mouvement !

Mes débuts dans la vie active en tant qu’assistante de communication e-tourisme

Alors qu’en 2015 j’obtiens mon diplôme de licence e-tourisme par alternance, une seconde bonne nouvelle se profile à l’horizon. Devinez un peu ! Mon contrat d’alternance avec les Gîtes de France se transforme en CDI. 🍾 Peut-on rêver mieux ? Possible, en tout cas, moi, je suis aux anges !

Pendant 5 ans, j’apprécie ce que je fais : 

• • Je travaille pour un label qui porte de belles valeurs.
  • Je suis au contact de propriétaires d’hébergements touristiques et je vais parfois à leur rencontre. Des rencontres qui sont souvent enrichissantes.
  • J’ai un poste qui me convient, même si parfois certaines tâches me plaisent moins.
  • Les horaires sont plutôt pas mal, je ne travaille pas les jours fériés et on peut poser des vacances pendant les vacances scolaires (dans le tourisme, c’est assez rare pour être souligné).
  • Le petit bonus : la majorité de mes collègues sont sympas et globalement, il y a plutôt une bonne ambiance.

Me voilà en train de faire de l’accueil sur le stand des Gîtes de France
au Salon du Tourisme de Lille.

Au niveau de mes missions, je m’éclate ! Je mets en place et alimente les canaux de communication digitaux. J’aide à monter des projets et actions de communication visant à mettre en lumière les propriétaires, les hébergements et les valeurs des Gîtes de France. Je participe à des évènements hyper enrichissants. Je suis en contact avec plein de professionnels du tourisme, notamment dans le cadre de partenariats. Je visite et découvre la Charente-Maritime pour pouvoir produire du contenu pour le blog sur la destination.

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Il y a aussi des missions plus quotidiennes, parfois moins fun, parfois intéressantes, parfois moins : comme le fait d’appliquer la charte graphique sur tous les supports, le montage de dossiers et powerpoints pour les événements de l’association (oui, car une antenne départementale des Gîtes de France est composée d’une Association et d’une Société)…

Ce qui est toutefois hyper intéressant pour moi, c’est que tout au long de ces années, je continue de me former. Notamment dans le domaine du marketing de contenu et de la rédaction web. Pourtant, montrer que mon métier a des enjeux cruciaux n’est pas toujours facile. En effet, les élus au conseil d’administration ne sont pas toujours conscients des enjeux et des intérêts de la communication et notamment de la communication digitale. Il y a une grosse part de pédagogie pour pouvoir faire valoir des projets en lien avec le web.

Au fur et à mesure, je prends conscience des choses que j’aime faire et de ce qui me plaît moins.

Le changement, c’est maintenant !

Fin 2017, je commence à ne plus trop me sentir à ma place. Cela se voit, pourtant je m’accroche. Au bout d’un certain temps, changer les choses devient vital. Avec mon employeur, on décide de mettre fin à mon CDI d’un commun accord en juin 2019. Non sans peur et appréhensions, car je quitte la sécurité d’un emploi en CDI, pour … rien !

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Retour à Pôle-Emploi ! Je laisse passer l’été, car à La Rochelle la saison est commencée depuis un moment et les offres d’emploi ne courent pas les rues. De toute façon, je ressens le besoin de souffler et de prendre du temps pour moi. Je commence ma recherche d’emploi plutôt à la rentrée.

En parallèle de ça, je contacte Natacha, graphiste et webdesigner à La Rochelle. Nous nous sommes croisées plusieurs fois. Nous ne sommes pas inconnues, mais nous ne nous connaissons pas encore très bien. À l’époque, elle lance le City Guide de La Rochelle, un guide virtuel pour faire découvrir la ville, ses bonnes adresses et les talents qui s’y cachent aux Rochelais et aux touristes de passage.

Je la contacte, car j’habite ici depuis 5 ans et que j’ai des choses à partager. Des bonnes adresses, j’ai eu le temps d’en glaner, car les bonnes tables, moi, j’adore ça ! Je lui propose de lui rédiger des articles bénévolement, juste parce que j’aime rédiger et parce que j’aime partager mes bonnes adresses. Vous le savez, si mon entourage me surnomme Trip Advisor, ce n’est pas pour rien. On me demande TOUT LE TEMPS mes restos préférés, où bruncher, où manger italien, où aller pique-niquer. Alors oui, j’avais envie de partager cela avec le plus grand nombre.

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À ce moment-là, je ne le sais pas encore, mais ce sont les prémices d’une belle aventure !

Se jeter à l’eau et tenter la grande aventure du freelancing

Février 2020, alors que je suis posée dans un café avec mon ordinateur à éplucher les offres d’emploi, je rencontre une propriétaire de chambres d’hôtes. Je l’avais déjà rencontrée plusieurs fois lorsque je travaillais aux Gîtes de France. Cette rencontre fortuite nous permet d’échanger pendant un bon moment. On discute notamment de ma vie professionnelle et de ma difficulté à retrouver un poste de chargée de communication dans le secteur du tourisme (peu d’offres, mais énooooormément de demandes). Elle me suggère alors de me lancer comme freelance et me parle de Trajectoires 17, le réseau d’entrepreneuses qu’elle a intégré.

Ma première réaction est la peur. Et je réagis en lui évoquant mes préjugés concernant le fait d’être indépendant. Elle essaye de démonter une par une toutes mes pensées limitantes. Cette discussion m’inspire et reste dans un coin de ma tête.

En mars 2020, celui dont on ne doit pas prononcer le nom (aka le coco et le confifi) débarque en France et partout dans le monde. Trouver un emploi est encore plus compliqué. Je profite donc du confinement pour réfléchir à cette éventualité et me renseigner. Je contacte des amies qui sont freelances, pour avoir leur témoignage et leur partager mon ressenti. Cela me permet de continuer de dégommer mes pensées limitantes.

• “Je suis trop jeune” → J’ai 26 ans.
• “Je manque de compétence et d’expérience” → J’ai déjà 5 ans d’expérience dans le domaine du tourisme.
• “Je ne peux pas prendre le risque” → J’ai des allocations Pôle-Emploi pendant encore 1 an et demi et le statut de micro-entrepreneur ne coûte pas d’argent, alors qu’est-ce que je risque ?!
• “Je ne suis pas légitime” → Il y aura toujours des personnes plus expérimentées que moi, mais aussi des personnes moins expérimentées qui auront besoin de moi.
• “Travailler seule, ce n’est pas fait pour moi” → En réalité, avec une bonne organisation et en rencontrant régulièrement du monde (même virtuellement), c’est assez appréciable de bosser de chez soi. Quand on est freelance, on a le luxe de pouvoir choisir avec qui on collabore et avec qui on papote. Et éviter les collègues désagréables, c’est plutôt sympa !

Ok, après tous ces échanges. Je me dis pourquoi pas. Et si je tentais l’aventure ?

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À ce moment-là, je ne sais pas encore comment me lancer, ni ce que je veux faire, ni comment je veux impacter le monde qui m’entoure. Mais cette rencontre, ces échanges et le confinement ont été le point de départ de ma vie de freelance. Par contre, ce que je sais, c’est que j’ai envie de me prouver des choses et de relever des défis et ça me donne une force de ouf ! En plus, ça m’occupe suffisamment pour ne pas être déprimée par l’enfermement que tout le monde vit, moi y compris, à ce moment-là.

Vous voulez découvrir le prochain épisode de cette épopée et savoir comment et pourquoi j’ai choisi la rédaction web tourisme et gastronomie, rendez-vous dans ma page à propos.